jeudi 17 juin 2010

SNG HU super turbo : un truc pour maniac gambleur?

Ca ressemble a du gambling, ca sent comme le gambling... mais ce n'est pas du gambling !


Je parle des SNG HU Super Turbo de ipoker, sur P770.

Une petite session hier m’a permis de tester une première technique : être un maniac ! Incroyable comme c’est bon de jouer tel un donky maniaque ! Quand je touche QQ, je suis ainsi payé sans problème. Bon l’autre en face a QJ, une main bien trop forte contre ma premium : flop JJx, bye !

Je vais poser ici les données de l’équation :

Augmentation des blinds toutes les minutes.

Niveau des blinds :

10/20
20/40
30/60
50/100
100/200
150/300

Juste quelque main par niveau. En 5 minutes on est en push or fold. Mais c’est 5 minutes super importantes. Pas le temps de s’adapter à son adversaire, pas le temps d’avoir de read élaboré, ou de jouer beaucoup de main post-flop.

De prime abord, on pourrait penser qu’il n’y a quasiement pas d’edge sur ce format. Je pense le contraire (l’avenir va peut être me faire mentir). Voici les avantages que l’on a sur ces mauvais adversaires :

- L’agressivité au début de tournois :
Les premier level défilent à une vitesse folle. Pas le temps de souffler et on a déjà des blind de 100… Et pourtant, ces premiers levels sont décisifs. Ici, inutile de folder au bouton. Raiser 72o à 3bb au premier level et miniraiser à partir du deuxième, envoyer son cbet, un 2ème barrel si nécessaire, voir un 3ème si il le faut. On vous suivra rarement jusque la sauf si votre adversaire à toucher une vrai main, ce qui sera rarement le cas. Evidemment, si vous avez fait folder votre adversaire 3 fois du suite avec 2-3 barrel, ralentissez la cadence, il faut lui laisser gagner quelque petit pot minime en checkant au flop et en le laissant miser. Le temps que votre adversaire se rende compte que vous êtes un maniac, il aura déjà perdu un bon tiers de son stack.

Oop, c’est pareil. Enfin presque. Sur P770, les adversaires que j’ai rencontré jusqu’ici limpaient énormément de bouton ! Prendre le lead au flop est souvent gagnant. Contre les adversaires qui raise souvent au bouton, n’ayez pas peur d’aller voir des flop avec des mains moyennes. On a pas le temps d’attendre les premiums, il faut agir vite.

- la phase de push or fold :
Dès les blind arrivée à 100, les stack effectif sont souvent de 10bb ou moins. La c’est clairement du push or fold. On desserrera donc logiquement nos range de push/call quand les blind augmenterons. Mais même à moins de 10bb, vous trouverez des adversaire pour limper. D’autre terrorisé par vos 2-3 premier allin. Ou encore des call à votre push avec 58s.

Clairement, une situation qu’ils ne maitrisent pas. Et si on en revient quand même à se remettre au hasard d’un coin flip, on aura souvent la possibilité de gagner de nombreuse blind avant de voir un showdown.

- Le volume :
Un game doit durer entre 1 et 5 minutes. La possibilité de faire je pense 15 game/heures. Avec un rackback de 30% sur mon bonus jusqu’à hauteur de 130$, il me suffit d’être break even en 21$ pour avoir du 1.5% de ROI. Rajoutons un petit edge sur le field, et je pense pouvoir avoisiner les 3% de ROI y compris rakeback, soit un taux horaire 9.5$/heures. Qui avoisine mon taux horaire en 23$ turbo sur pokerstars jusqu’à présent. Pour cela il suffirait d’environs 53% de victoires… Possible ? Wait & see

Bilan du jour : (P770 only)

Gains : 11.25$
Volume : 10 HU super turbo
Bankroll : PS 2’192$; P770 350$

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire